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D'après mes connaissances, en viande, on va éviter de manger ce qui est utile (poules qui font des œufs, moutons qui font de la laine, cheval qui fait pleins de choses, bœuf qui va aider aux champs (quoique pas certain)) et le gibier est réservé à la chasse, donc aux nobles, et est punit sévèrement si un paysan chasse.
Reste : (en quoi c'est utile ?)
Canards (j'ai une recette de magrets de canard au miel et épices mais c'est un peu cher)
Oies/Cygnes (pas certain non plus)
Porc (Yes, plein de charcutaille)
Grenouilles et autres petits animaux (hérissons, écureuils…)
Lapins et lièvres (mais faut pas se faire gauler à braconner)

Pour les légumes/fruits :
PAS DE : Tomates/oranges/pommes de terre/ à compléter

J'ai bon ?

Dans les viandes qui restent, tu peux ajouter chèvre, chevreau, pigeonneaux, cailles, grues, paons, cigognes, perdrix et autres oiseaux. A priori, le poulet était beaucoup consommé. Les paysans mangeaient les animaux de trait (boeufs ...) qui n'étaient plus capables de travailler. Sinon, effectivement on ne mange pas trop de boeuf vu que ça coûte cher à élever et qu'ils sont très utiles.
Et l'alimentation ne varie pas seulement en fonction du statut social, mais aussi de la localisation géographique : sur les littoraux ou pas trop loin, on pouvait manger des poissons et fruits de mer. En fait c'était possible jusqu'à Paris (j'ai lu qu'on pouvait transporter du poisson de la Manche à paris en moins de 24h, du coup les Parisiens avaient du poisson frais). Sans oublier les poissons de rivière.

Pour les légumes et fruits :
- à partir des croisades, on a accès à l'importation des oranges amères. Pour les oranges douces, on en trouve en Espagne au début du XVe siècle mais je ne sais pas dans quelle mesure elles étaient consommées.
- ce qu'il n'y avait pas : en plus des tomates et pommes de terre, on n'avait pas de haricots, maïs, piments, qui viennent aussi d'Amérique.

Le Cygne, pas certain du goût. Souvent les Cygnes, sont des plats contrefaits.

Pour ce qui est des poissons, effectivement, je pense que cela dépend des régions. En Terre, souvent la pêche est vue comme un sport et non un moyen de se nourrir. Restent les écrevisses, quand on aura le budget, j'dis pas non, c'est bon.

Oublie pas les escargots

On relance le débat sur les carottes oranges? Du coup, niveau verdure, je pense que là, on a le choix: pissenlit, bourrache, pissenlit, coloquintes, pois, lentilles (dans la région on les 2 à Soissons),...
Au fait, quod des champignons?

Bonne question pour les champignons on n'a jamais vérifié, faudrait regarder dans les bouquins de recettes (en n'oubliant pas qu'ils étaient destinés à des classes sociales élevées).

Sinon niveau légumes on a quand même le choix : navets, fèves, fenouil, raifort, concombre, pois chiches, céleri, chou, poireau, pois, laitue, cresson, roquette, ail, oignon, échalote, courges, chicorée endive, panais, radis, ceux que le Courtois a cités ...
Les céréales aussi : froment, seigle, orge, riz, avoine, millet, blé (pour les riches) ...
Et les fruits : figues et dattes (importation du sud donc cher par chez nous), raisins, prunes, coings, mûres, pommes, poires, pêches, nèfles, noix, noisettes, amandes, cerises, melon ...
Plus toutes les herbes aromatiques

D'après Wikipédia, les carottes oranges sont une variété apparue au XVIIe siècle, mais depuis le Xe il y avait des carottes jaunes ou violettes. Elles existent toujours, Alex en prend souvent au marché et c'est très joli dans les plats

Bon, avec toutes ces infos, les repas sont assurés !
Questions pratiques, sur les camps :
- Le pain, élément essentiel de la nourriture, est fait sur place ou acheté ?
- Quel est le matériel pour cuisiner ?
- Les mélanges d'épices sont à préparer à l'avance/sur place ou peut-on en apporter en conditionnement actuel (sans les montrer bien sûr) ? (Je pense aux 4 épices en particulier)

Dans l'ordre :
- On achète le pain à l'avance pour le week-end, en boulangerie/supermarché. Si il y a un artisan qui en fait sur le marché de la médiévale, ça arrive qu'on lui en achète.
- La cuisine se fait sur la boite à feu (ça permet de pouvoir déplacer le feu, de ne pas se casser le dos, et de ne pas creuser dans les pelouses). On a chaudron et poêle (celle en fonte ^^).
- Dans le coffre intendance, on a déjà quelques épices Ducroc (je sais plus lesquelles) et d'autres trucs : huile, vinaigre, miel, sucre, café (c'est pas histo mais souvent vital le matin) ...

Bah, ma réponse, elle est passée où?

- Il nous est arrivé de faire du pain. C'était lorsque nous avions un four. Si un quelqu'un veut s'y remettre...
- Pour cuisiner, oui plein de matos, mais on est ouvert à d'autres trucs: genre 2 poêles pour faire un "four",...une grille pour des bbq. On peut faire une broche, mais faudra qqn pour tourner. Pas moi
- Les épices, on en a .Les aromatiques, ce serait bien d'avoir du frais (ou du séché qd c'est d'usage). En général, je pourrai ramener romarin, thym (pas bcp), laurier, origan (séché), sauge, ciboulette. les épices, on ne risque pas d'en manquer. Effectivement, de petits contenants seraient les bienvenus. La liste des épices que je peux ramener est longue
- Concernant le café, si vous y tenez,un peut acheter de la chicorée. Je pourrai trouver du lait de vache entier, mais vu qu'on n'a pas de chiottes, on va éviter

AHHHHHH que du bonheur… Le café.
Pour les épices je collectionne et serais tout content d'en faire profiter. Même des trucs de dentistes, les clous de girofle !
Pour la broche je suis preneur. Mon dos va gueuler mais mon nez va aimer Par contre faut beaucoup de temps. J'ai expérimenté le cochon de lait à la broche. (18 couverts)
1) faire le feu (début à 5h du mat) et vérifier une fois de plus que la broche est solidement stationnée dans ses montants.
2) Prendre un café
3) le feu se transforme en braises (vers 6 heures).
4) prendre encore du café
5) alimenter le feu pour qu'il soit digne d'un brasero, alors que c'est un trou creusé la veille dans la terre.
6) Reprendre DES cafés
7) A c'est l'heure, aller chercher le cochon chez le boucher, il est 7h30 et il est prévenu.
8) 7h40, A merde, qui va mettre la broche. Ouf, un pote cuisinier le fait. Beurk…
9) 7h50, commencer à tourner…
10) 8h45, se demander qui va se dévouer pour aller acheter un appareil pour tourner.
11) 8h47, c'est bon, les magasins sont ouvert, le cuisinier part acheter une broche électrique…
12) 9h00. Encore un café, mais avec tartines, on est pas des bœufs. (commence à faire beaucoup de café, des envies irrésistibles de vidage de vessie)
13) 9h45, arrivée de la broche.
14) 9h50, c'est plié le cochon tourne tout seul (sauf qu'il faut quand même alimenter le feu)
15) 10h00, le cuisinier commence à préparer la suite (légumes à chauffer à la braise, salades diverses et variées, sauces)
16) 10h16, ce même cuisinier : bon je commence mon service dans 1 heure. Continuez sans moi. Mode panique ON
17) 10h18, Mode panique OFF. explications pour les sauces. Bon se sera moins bon. On assure les légumes et les salades. La sauce est-ce nécessaire ?
18) 11h02 Apéro ?
19) 11h03 Pastis
20) 11h04 Où sont les cahouètes ?
21) 11h05 Qui regarde le feu ?
22) 11h30/midi le cochon est prêt. 5 heures de cuisson, le buffet gaulois comme Astérix ! Les légumes (choux, carottes, pomme de terre), cuits aussi sur les braises, mais avec quand même de l'eau dans des marmites sont aussi OK.
23) midi/14h GROSSE BOUFFE
24) 14h10 Café ?
Mais on peut surement faire plus simple

Claire & Christian a écrit: Mais on peut surement faire plus simple

Je confirme. Surtout qu'après, c'est peau de renard assuré sur la lice.
Et n'oublie pas, on doit être et doit rester la Cie qui mange le plus de légumes et de vitamines de toute la moitié nord de l'europe

On peut faire des repas complets à base de légumes, le plus dur étant, pour moi, d'oublier certains légumes !
On a le droit aux herbes (hors normes) et fleurs diverses et variées (pissenlits, violettes par exemple ?)